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L'EPOPEE DE L'EQUATEUR
Jadis, l'Amazone c'était donné
À merveille aux langages
De la plante méridienne
La pluie parfumante
À la tombée du jour
Au lever de la nuit,
L'Amazone sourit
À la pensée du soleil.
Jamais ne devrait jamais
Dire à jamais que,
Bien à tout jamais
La symphonie ménuet
Fleurit la danse
À l'air des trois temps
Les champs verdâtres
Rougissent aux passages
L'Amazone ingénier
Plongée à relever sa source
Les dessus crient gloire
Je vis à la surface terrienne
Où reposent les cœurs
Des nymphéas, les belles
Des eaux, infusent sa terre,
Rythme les feuillages,
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Brasé au souffle de la mutation,
L' Amazone se dit, se vit
Se nourrit midi à minuit,
Suit l'héroïne se perdre La nuit jette son mentisme,
Avale le merdier, attention
Aux regards indignes, agir
Expire au mépris du bon sens
Ainsi va là les idées,
Jaillit l'Épopée de l'Équateur
Vêtu au manteau tissé à l'œil
Sourit au mantisse flottante
Ici bas, nulle part ailleurs,
Vit la main à l'œuvre
La pensée protège l'organe
Active l'excellence vague
Où l'exceller connu
L'originalité au sommet
L'excentré domine encore
Au pôle position
Le clé céleste de l'axe
Soupire, ventile sagement
Fleurit l'espoir des cieux,
J'y suis l'Epopée de l'Équateur.
Lucette Reine JASAWANT
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SOUFFLE DE L'ESPOIR
Douce nuit, douce brise tiède ou froide
Poussa doucement la porte de ma chambre,
Et dans un clin d'œil l'air marin embauma la demeure de mon repos
Imprégna mon corps, mes yeux ont veillé sur mon cœur.
Dans l'horreur grisonnant, j'ai vu le flou d'un être vide qui es-tu âme sans vie
pour donner naissance à la délinquance et au chômage meurtrier
pour habiter le jardin abandonné détruisant tout sur ton passage
Effrayé, brisé, poussé au pire, l'être fragile et sensible, mais qui es-tu ?
Chair de poussière, poussière de la chair de terre,
Je connais le feu de ta colère, les mépris de ta misère et de ta souffrance
Qui es-tu? Pour oser arroser le bouquet que nul ne veut t'offrir et te confier, mais qui es-tu ?
Jadis, les lieux où tu as brûlé ton charbon
mille ans se sont écoulés, la terre a su retenir ta cendre
Le pauvre et le faible n'ont pas abandonné pour autant, qui es-tu!
Mais qui es-tu ?
Fumier de mon espoir, la nature t'a donné une couleur, la beauté du vert.
Le fruit acidifiant et amer, jaillit de ton imperfection,
Voudrais-tu encore œuvrer à contre sens, ou préfères-tu te mettre à l'œuvre
Voir l'espoir du goût rechercher désespérément tes talents de ton sucre vert
L'espoir t'a redonné son souffle, voudrais-tu abandonner.
J'ai surpris le colibri, butiner le sucre de ma poésie
la vie de cette eau a gardé ce moment en douceur.
Sortie de l'arbre de la consolation, la fraîcheur de ta main verte
N'a pas abandonné, le souffle de l'espoir.
Résister pour partager, compter fortement sur ce savoir inépuisable qui arrive et qui nous
offre une immense faveur d'aide
L'image de ce double destin et ce trio de visage devraient embellir
la face intelligente de ce monde à grand succès.
Reine Lucette JASAWANT |
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TOILE MAGIQUE DE L'UNIVERS
Majestueuse Diva
Aux yeux en beauté
Sur fa toile lumineuse,
Scintillante, la globe de vie,
Envahissante, J'ai surpris la foulée
Poudrer les beaux arts,
Venir accueillir les sourires
De fa pierre du pierrerie.
A dmirer les réveils
Brodés et gracieux des talents
Tous venus au bout du monde,
J'expose mille goûts, mille idées
Défiant le souffle ému de fa soie
Les papillons ont survolé les arts
Je t'accueille sur ma terre.
Les champs de la promenade
Promènent les élysées,
C'est fa fête en lumière,
Oh ! Toi majestueuse Diva, |
Joyeuse teinte des trottoirs
Remontant les lunes en éclaire
Berce les regards étranges,
L'étranger est mon ami.
Vêtue de paillettes dorées,
La robe l'une à l'autre
Jaillit la chandelle en verre,
Couronne la tête des anges.
Oh toi la Dame
Sortie de la coquille de cristal,
Prima la couleur des modèles,
Les images sous l'étoile habillent
Les villes où j'habite vident les fils
Filent les aiguilles, crient, crient
Les idées parfaites sur ces belles traînes
J'ai stylé et verni, la voix du succès.
Oh toi notre Dame, Notre Dame de Paris,
Sur fa destinée des beaux talents,
Tu es restée en vainqueur
Aux yeux de l'heureuse confiance,
Accueille la sympathie de fa reconnaissance.
Reine Lucette JASAWANT
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VOIE SANS ISSUE DES CHOMEURS
Je brode la croisée
Des rues en ruelles.
Mon âme s'égare
Au regard du vent,
Claquent les portes.
L'image de l'angoisse
Anime l'arrogance.
L'œil terrasse l'apparence
De la voie sans issue
Sur le langage des tapis.
Destine le chômeur
Obéissant, peine l'ombre,
La voie cache l'œuvre,
Pas à pas, imite la course,
Fléchit, j'attends ma route.
Hélas, le temps du monde,
Récit et instruit les mains,
Éclaire la lame éteinte,
Les ténèbres à la voie trompeuse
Jaillissent mille faiblesses.
Jadis ce temps sombre
Conduisait à ne rien aimer,
L'ego en égoïste,
Je crie un trop plein d'heures,
Au besoin de la voie sans issue
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Un au revoir à demain
Au souffle des narines,
Appât en partage
Rassasie le réveil,
Je suis la voie sans issue.
Les chômeurs se tendent les mains,
Le bas du bourg rejoint
Le haut du bourg,
De communes en communes,
Sur le son de la voie cassée.
Défilent les mots en peine,
Ai-je la chance d'avoir
Un patron en paye
Autour de ma terre
Je sanglote les larmes.
Je cueille le temps et les heures
Que tu perds à gagner
Le bonheur d'un emploi,
Sur cette passoire en mémoire,
Filtre l'objet en confiance.
Ce rejet en miroir
Cache les tiroirs,
Prisé en forteresse
Au fléau en souffrance,
Je prime l'avenir en succès. Reine Lucette JASAWANT |
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VOYAGE DE L'ETOILE INTERIEURE
Oh ! mystérieuse rosée,
Repose le firmament,
Les eaux par-dessus ciel
Me relient l'histoire.
La cité en voilage
Visionne les sons de la joie,
J'exile mon esprit
Au cœur de ta mémoire.
Je souris à la face
Aux portes de ce peuple,
Siècle en siècle,
Cœur à main,
Main dans la main,
Ces saints de la sainteté,
Culte la santé
Sacré à consacrer,
Vécu les épreuves
De la vie en épreuves
Sont les mêmes couleurs
Au visage du corps.
Le pays gèle les pensées,
Loge l'âme en écurie,
L'écussage greffe
L'archive en écusson.
Le globe de l'œil
Embauche les prunelles
Vers les jardins
Verdoyants avance.
Un amoureux soupire,
Fraîcheur en beauté,
Herbe en écu,
L' art lunaire plane,
Vers ce gentilhomme,
Toi, bouclier du chêne,
Au navire passe, passe, trace,
Le trône de l'arbre.
Sans user et déformer
La fleur de l'océan,
Jeunesse en noblesse
Règne en officier.
Aux édifices,
Voici le roi en seigneur,
Le dessin de l'empire
Instruit l'art en spectacle.
Ce pelage vivant
Ranime la mémoire
En étoile d'argent,
Les graines nourrissantes,
En pieds de lion
Abrite le rongeur
Touffer sa queue
J'accourt vers l'écureuiL
Sur cette toile inconnue,
L'ami m'a vu et me verra,
Survole la colombe
La-haut j'ai ventilé
Les ailes en espoir,
Vole, vole les voiliers,
Le vent des voyageurs
Sourit à l'intérieur.
Sur l'image en fumée,
Au port des ancres ,
Jettent les bâtiments flottants,
Les ruisseaux gonflent la route.
Sans nier le danger,
Je visite les phares
Jaillant les promenades
Sur les vagues en lumière.
Eau calme et à froid,
J'éclate ma pensée
À manifester l'avancement
Au chevet de la terre inconnue.
Les yeux divins tressaillent,
Le voyage intérieur,
Ciel en prodige
Change l'avenir.
Améliore l'espoir,
Endeuille les couleurs,
L'oracle ouvre les quatre saisons,
Le sol étoilé arpente.
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As-tu vu, toi-même,
Exprimé la couleur poésle,
A vancé vers ta ville,
L'envoyé naît ces mots.
La trace des langues
Instruit les mains,
Intimant les paroles,
Comble ses pages.
Tisser la mémoire
En solitaire, la terre
Porte à porte qui suis-je
L'ami en présence.
N'y suis jamais venu,
N'y suis jamais passé,
N'y suis jamais invité,
Sur le diadème de ta poésie,
J'ai écrit la voix du millénaire,
L' œuvre de la plume
A visité l'initié
Au voyage intérieur,
Parce que, je n'y suis
Jamais venu,
Parce que,je n'y suis
Jamais passé,
Parce que, je n'y suis
jamais été invité,
L'alliance et l'anneau
Ont gagné ma poésie.
Tisse, tisse les cotonniers,
File, File les tissus,
Lisse, lisse les vêtus,
C'était la belle robe.
Enneigea la terre en cour d'eau,
Noyer les fruits en poussière,
Germe les graines de terre,
Demain se nourrira.
Grandisse, invente,
Conscience de l'inventeur,
Sans reproche, sans lasser,
Les peines semblent.
Au demeure, demeurera,
Les veilleurs intérieurs,
L'orgueilleuse baisse les bras
Et passera le oui du oui oui.
La sève intérieure dévorera,
Le fruit du succès
De grâce, à quand passera-t-elle
Quand je n'y suis jamais venu.
Panné en fleur l'âge,
Promet s'étend d'âge en âge,
Parsème l'âge à mieux grandir,
Un peu de ma terre sur Ta terre.
L'île comble les mains,
En alliance j' ai changé
Ma terre en poudre,
Vit et revit ta vie.
La vallée en partage,
Jaillit les ravines en rivières,
Les visages ensoleillés
Blanchissent l'âme au soleil
Séjourne la fraîcheur,
Le sol en silence
Manifeste le bonheur,
Cherche et trouve la solution.
Le paradis de sablière
Nourrit ses fruits
Et remplit la confiance,
Je cueille ma pensée.
L'éveil en chandelle
Pousse l'âme
À puiser les mains en lumière
Sur la beauté de vie.
Prime la société nouvelle,
Défait et abîme l'ombre,
Les nuits impuissantes
Vident les mains.
Grandisse le richissime,
Mon béalit infini solidifie,
Ensevelisse mise en fixe,
Le 3 de (mes trois) réjouis-toi.
Reine - Lucette JASAWANT |